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Il y a 20 ans, les armes pour lutter contre les tumeurs cérébrales étaient limitées à la chirurgie d’exérèse et à la radiothérapie encéphalique. Depuis, l’arsenal thérapeutique s’est enrichi de la chimiothérapie, la radiochirurgie stéréotaxique, la chirurgie à cerveau éveillé, la protonthérapie et d’autres méthodes plus confidentielles. Dans le cas des métastases cérébrales après échec des thérapeutiques conventionnelles, il est envisageable de proposer des techniques de destruction focale même si les lésions sont nombreuses. L’outil le plus performant actuellement est le gammaKnife. Malheureusement, les appareils en France sont très onéreux donc rares et doivent répondre à de très nombreuses demandes. C’est pour cette raison que la nouvelle technique développée par une équipe française peut représenter une avancée importante.
Il s’agit de la thermothérapie par laser, qui a pour ambition de détruire par la chaleur des lésions cérébrales avec une sonde de moins de 2 mm de diamètre positionnée au sein de la lésion. La procédure chirurgicale sous anesthésie locale est simple et rapide. L’équipe en question a amélioré cette technique, déjà ancienne, en la couplant à l’IRM. Il devient ainsi possible de visualiser en temps réel l’augmentation focale de chaleur et le volume lésionnel. Les résultats publiés portent sur 4 malades dont une traitée trois fois. Dans tous les cas, la procédure a été bien tolérée et les patients sont sortis rapidement du service. Les IRM effectuées lors du suivi de 90 jours ont montré une augmentation du volume de la lésion suivi d’une diminution de la taille sans récidive tumorale. Ces premiers résultats sont prometteurs et la technique très séduisante mais il faudra plus de recul et un plus grand nombre de sujets traités avant de conclure à l’intérêt de cette nouvelle technique.
Il s’agit de la thermothérapie par laser, qui a pour ambition de détruire par la chaleur des lésions cérébrales avec une sonde de moins de 2 mm de diamètre positionnée au sein de la lésion. La procédure chirurgicale sous anesthésie locale est simple et rapide. L’équipe en question a amélioré cette technique, déjà ancienne, en la couplant à l’IRM. Il devient ainsi possible de visualiser en temps réel l’augmentation focale de chaleur et le volume lésionnel. Les résultats publiés portent sur 4 malades dont une traitée trois fois. Dans tous les cas, la procédure a été bien tolérée et les patients sont sortis rapidement du service. Les IRM effectuées lors du suivi de 90 jours ont montré une augmentation du volume de la lésion suivi d’une diminution de la taille sans récidive tumorale. Ces premiers résultats sont prometteurs et la technique très séduisante mais il faudra plus de recul et un plus grand nombre de sujets traités avant de conclure à l’intérêt de cette nouvelle technique.
